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Un lieu inconnu

CHAPITRE 1

Un lieu inconnu

Je mis quelques minutes à me souvenir de l’endroit où je me trouvais. Je ne reconnaissais pas la chambre éclairée par une faible lumière venant d’une pièce à côté. Assise dans le lit je tentais de me rappeler où j’étais. C’est ton ronflement qui m’a remise dans le contexte. Il s’était passé tellement de choses en vingt-quatre heures. En premier, ton appel en pleine nuit pour me demander de préparer ma valise, puis la course vers l’aéroport, ton accueil chaleureux alors que nous ne nous étions vus depuis si longtemps, et puis le vol vers ces îles lointaines avec beaucoup de perturbations, j’avoue quelquefois j’ai eu un peu peur. Puis, il y a eu l’arrivée dans cet hôtel, ma chambre réservée en catastrophe et qui ne l’était plus en arrivant ici. L’hôtel complet, je me suis retrouvée à dormir près de toi, à partager ta chambre. J’étais loin d’avoir prévu cela et de le souhaiter. Tu dors vraiment bien, cela me rappelle ces premières fois ou nous avions dormi l’un contre l’autre, impossible pour moi de dormir la plupart du temps je m’enivrais de ton odeur, de nos odeurs. C’est bizarre vraiment de me retrouver à côté de toi. Tout cela me parait si loin maintenant. Je n’ai plus du tout sommeil et tu dors profondément, je crois que j’ai trop chaud. Je me lève alors et je vais dans la salle de bains éclairée, je présume que la nuit va être longue. Je fais glisser ma nuisette et je referme doucement la porte. C’est une chaleur terriblement étouffante, peut être qu’une douche me fera du bien, m’endormira. Je regarde ma peau, si blanche sous ces spots, je me fais la même remarque que d’habitude, les miroirs sont toujours trop hauts pour moi, ils s’arrêtent au bassin. Impossible de voir mon sexe et le haut de mes cuisses. Restent mes seins, toujours aussi ronds et doux. Leur pointe rose et délicate est intacte. Ils sont si doux et si sensibles, un rien les fait tendre. Je fais le tour de la salle de bain du regard. Elle est si spacieuse, tout y est fait pour le repos et le délassement. Une multitude de petites boites et de produits sont proposés. J’allume l’eau qui tombe en pluie, tiens, un gommage au miel, pourquoi ne pas l’utiliser, cela fera passer le temps. La caresse de l’eau est délicieuse, pas trop chaude. Je fais couler le gommage dans ma main pour le passer sur mes seins tout ronds, puis mes épaules. Je me laisse enivrer par l’odeur du miel, c’est à la fois une odeur sauvage et lourde. Mes fesses, je les masse longuement avant de passer ma main entre mes cuisses, puis à nouveau mes fesses. Je me regarde faire dans le miroir, c’est tellement voluptueux. Mon sexe est lisse, j’y glisse ma main avec une belle noix de gel et je le masse, je l’adoucis sans me presser. C’est tellement agréable ma chatte gonfle doucement et se réchauffe, je me rince, puis recommence avant de glisser mes doigts entre mes fesses et de masser le pourtour de mon cul pour le rendre encore plus doux. Cela faisait longtemps que je ne l’avais caressé et encore plus longtemps encore que je n’y ai reçu de baisers. J’ai presque oublié comment cela peut être bon. Je ferme les yeux en me laissant emporter par ce début de sensations délicieuses, mon bassin se réchauffe et mon cul se détend. Je n’ose y glisser un doigt. Je le caresse seulement de manière appuyée. Je me rince, sinon je ne vais plus pouvoir dormir du tout. Toujours moi face au miroir, nue. Je monte sur les toilettes pour me voir totalement, les gouttes ruissellent sur ma peau, c’est joli dans cette pénombre. Je vieillis tout de même et pourtant, je ne change pas tant que cela. Je me sèche, doucement et je dépose une toute petite goutte d’huile hydratante sur mes cuisses, elles sont si dures je les aime bien finalement, dommage qu’elles ne fassent pas quinze centimètres de plus. Je passe de mes cuisses à mes fesses dont j’enduis la rondeur d’huile sèche sans me presser puisque j’ai toute la nuit. Je n’entends rien de l’autre côté de la pièce, tu dois toujours dormir profondément. Je n’oublie pas mon cul, je l’avais si longtemps délaissé, là il se rappelle à moi par de sourdes sensations, tout comme ma chatte. Je passe à mes pieds, j’essaie de me souvenir de délicieux massages que j’ai pu recevoir sur eux, étirés, choyés, dorlotés, c’est extrêmement doux à faire. J’ai l’impression d’être sur un nuage de sensualité. Toute ma peau, tous mes sens sont ouverts. Je pose une serviette sur les toilettes, je m’assieds et je ferme les yeux. Mes pensées flottent et dérivent. J’imagine d’autres caresses sur ma peau et un homme à genoux devant moi écartant mes cuisses pour découvrir ma chatte et la regarder avec admiration. Oui, c’est cela en fait, un homme qui saurait prendre son temps, le temps de regarder chaque petite parcelle de ma peau avant de choisir par laquelle commencer et ne rien oublier… de ma nuque à mes cuisses. Les hommes sont toujours trop pressés, ils ne prennent pas le temps de faire cela, ils vous prennent et voilà tout. Il y en a peu qui sachent jouir de votre plaisir. Mesurer ce qu’ils peuvent vous donner peu à peu en plaisir, en intensité. Je ne dis pas que les hommes sont focalisés autour de leur sexe, ce serait faux mais une fois lancés plus rien ne les arrête ou presque et fini la sensualité. Pourtant, il y a tant de choses à découvrir et à renouveler. Chaque petite parcelle de peau peut être délicieusement picorée, adorée, choyée. L’intérieur d’un poignet, ou l’arrière d’un genou, une taille un peu chatouilleuse, sont à découvrir en permanence, une nuque sensible. Mais les lèvres, ah les lèvres quelles palpitations, quels échanges avec. Plus jeune, j’y trouvais plus de plaisir que dans le sexe, peu d’hommes savent bien embrasser et les femmes sont extrêmement délicates à ce jeu-là. Mais ce sont les lèvres d’hommes que je préfère, même un peu mal rasés, les lécher, les goûter que de jeux sont possibles.


J’ouvre les yeux comme un peu groggy, je suis en train de m’endormir, je suis capable de passer la nuit là et cela va te faire rire demain matin si tu me trouves endormie comme cela. Tout doucement j’ouvre la porte, tu sembles toujours dormir aussi bien. Je laisse la lumière de la salle de bains pour aller chercher une autre nuisette. Elle est un peu trop sexy mais tant pis, je ne pensais pas dormir dans ta chambre. Je me retourne vers le lit. Tu dors vraiment bien, ton ronflement décore les murs de la chambre, c’est bon de l’entendre. Je devine les formes de ton corps, je me rapproche et assise sur le lit je t’observe. Plutôt, je te détaille, cela fait tant de temps que je ne t’avais vu, toi aussi tu n’as pas changé, tes petites marques sous les yeux sont toujours les mêmes et elles sont toujours aussi charmantes. Tu n’aimerais pas que je te regarde comme ça. Ton nez est toujours aussi grand et aussi sexy. Je ne sais pas j’ai toujours eu un truc avec les nez, va comprendre pourquoi. Tu es tellement paisible. Le drap a complètement glissé et un triangle recouvre ton bas ventre et ton pubis, ta main gauche est posée dessus. L’image est très belle. Je remarque que tu ne portes plus ton caleçon, tu t’es couché avec pourtant ce soir, je m’en souviens très bien lorsque tu es venu déposer un chaste baiser sur mon front. Toi aussi tu as dû avoir chaud et le retirer. Je m’allonge à tes côtés et je ferme les yeux. C’est le silence dehors, peut-être la mer pas loin. Je crois que je ne vais plus dormir. Je m’assieds à nouveau à tes côtés, je me dis que te regarder n’est pas grave. Je me lève et je fais le tour du lit, très doucement je tire le peu de drap qui te recouvre encore. Tu ne bouges même pas.

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