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Onsen Sauvage

Chapitre 4






La guide qui vient nous chercher est une étudiante, elle a vécu en France durant trois ans nous apprend-elle. Avec elle nous regardons la carte et le tracé de notre petite excursion. Une jeep viendra nous prendre devant l’hôtel, après un parcours d’une heure environ elle nous fera visiter un petit village de montagne où un déjeuner traditionnel nous attendra. Elle entamera avec nous ensuite une partie du trajet qui nous conduira à un onsen sauvage dominant la vallée avec une vue sur le mont Fuji. Tu souris, tu ne t’attendais pas à une telle surprise. L’hôtesse du ryokan nous remet les provisions préparées par les cuisinières ainsi que les instructions en anglais pour la nuit que nous allons passer au refuge.

La route de montagne est loin d’être agréable, je ferme les yeux presque tout le trajet tant la conduite du vieux japonais et la présence du ravin si proche me font peur. Tu me taquines comme toujours dans ces moments-là alors que la guide nous commente le paysage. Nous traversons quelques villages minuscules mais très animés. Ils sont tous comme dans un cocon blanc, protégés par les murs de neige que nous longeons pour y parvenir. En bordure de route nous faisons un arrêt où l’on nous serte du thé vert au riz grillé. C’est une boisson particulière mais qui réchauffe bien, en dépit d’un ciel dégagé et d’un soleil qui brûle la neige, l’air de la montagne est très piquant ce matin. La guide nous explique que ces villages vivent depuis très longtemps de l’activité touristique liée aux onsen. Je suis curieuse de tout et je la questionne mille fois sur tout ce que je découvre. Tu écoutes silencieusement, tu te laisses porter mais tu es inquiet. La perspective de dormir dans un endroit rustique ne te plaît pas du tout je le sais bien, mais c’est aussi cela l’aventure, faire des choses auxquelles nous ne sommes pas habitués. Je ne tente même pas de te convaincre, tu es en route avec nous, je pense que tu es surtout curieux de découvrir cet endroit sauvage et de sa beauté qui nous est promise.

Les villageois qui nous ont préparé le déjeuner semblent ravis de nous ouvrir leur porte. Lui, la soixantaine, parle sans arrêt, il nous questionne en anglais et parle sans cesse de la présence des américains. Sur son téléphone portable il dicte les expressions qu’il n’arrive pas à trouver en anglais pour nous les faire écouter en français. C’est son épouse qui nous sert, de l’omelette roulée, un bol de riz et un poisson grillé. Un œuf cuit dans l’eau des sources chaudes nous est présenté comme un trophée. C’est très frugal, le thé servi pour accompagner est très particulier lui aussi, c’est un thé avec une robe brune mais qui nous est présenté comme un thé vert. Comme tout à l’heure le goût ne nous est pas familier et c’est la chaleur que nous recherchons. Je regarde un peu autour de nous, c’est un vrai fouillis de magazines et d’objets, de photos, de boîtes. La cuisine que j’aperçois à l’arrière semble déborder d’instruments, je n’en connais aucun mais j’ai peur d’être impolie à force de poser tant de questions. La guide nous explique que nous devons boire bruyamment la soupe miso qui nous est servie pour montrer que nous apprécions le plat.

La visite dans le village est très étrange, c’est un lieu assez traditionnel, on découvre des maisons de bois sur deux niveaux collées les unes aux autres, des toits pentus et devant chaque habitation près du lac un petit embarcadère. Des bancs et des abreuvoirs se succèdent devant les habitations, tout à l’air parfaitement propre et bien entretenu comme pour une photo de classe. Au bout du village, commence notre ascension. Le chemin a été déneigé et un cordon rouge le signale. La guide nous prévient qu’elle ne nous accompagnera qu’un quart d’heure avant de nous laisser continuer. Le sentier de neige longe encore quelques habitations, on entend aussi que quelques animaux sont enfermés là. Ce sont des fermes qui nous semblent minuscules, presque des maisons de poupées campagnardes. La forêt succède au village, les arbres se croisent au-dessus de nous et nous sommes passés dans la pénombre. A notre gauche, un petit ruisseau laisse filer des volutes de vapeur au-dessus d’énormes galets ronds, Emiko notre guide indique que l’eau que l’on voit provient d’une source proche où l’eau sort à soixante-dix degrés Le bain naturel dans lequel nous nous rendons à des bassins entre trente-neuf et cinquante-cinq degrés, elle nous conseille de nous limiter au maximum à celui qui est à 47 degrés. Le corps ne s’habitue pas facilement à de telles températures, elle nous prévient aussi de l’hydratation qui est impérative pour réhydrater le corps mis tout de même à rude épreuve. Nous sortons de la forêt et la guide nous donne rendez-vous le lendemain en fin d’après-midi au village. Après un cheminement difficile entre deux murs de roches neigeuses, nous arrivons sur un chemin plus dégagé et au soleil. La vallée nous renvoie de petits éclats d’argents comme des petits encouragements posés sur les toits des minuscules villages laissés plus bas. Nous montons en plaisantant sur ce refuge qui nous paraît chimérique pour l’heure, tout comme le mont Fuji qui est caché sous de gros nuages. Un panneau nous signale notre arrivée. La petite cabane de bois est à notre gauche, à droite, une dizaine de bassins sont à flanc de colline. Certains sont bordés de bois, d’autres sont des bassins naturels d’un bleu presque turquoise. Nous nous arrêtons de parler et tu viens me prendre la main. Ce que nous avons sous les yeux est si inattendu que nous préférons contempler. Ce paysage est si exceptionnel, il semble sorti d’un pinceau magique. Tout y est harmonieux, paisible, les lieux semblaient nous attendre. Tous les chemins sont dégagés grâce à la présence de l’eau chaude, nous nous sourions ravis. Tu m’embrasses sur le front, tu es heureux, nous chuchotons presque tant nous avons peur de perturber la perfection de cet endroit. La cabane est ouverte, c’est une petite maison propre avec tout le nécessaire pour une nuit. Des futons sont rangés derrière une cloison ainsi que des draps propres. Du riz a été mis à tremper et un hibachi a été alimenté avec des braises. Nous déposons nos sacs et je revêts le kimono avant toi. Je sors sur la terrasse de bois, de gauche à droite rien ne fait obstacle au regard, le Fuji est pile face à nous. Je pose le kimono en grelottant, une douche tiède qui descend du toit me permet de me laver avant d’essayer le premier bain. Je descends nue le kimono sous le bras. J’ai oublié de prendre une serviette. L’entrée dans le bain à trente-neuf degrés est des plus agréables et des plus sensuelles. Je m’imprègne du lieu tant à l’extérieur de ma peau qu’à l’intérieur de mon âme. Tu me rejoins et tu viens te coller à mon dos. Tous les deux nous sommes enchaînés à la vue de ce qui nous entoure. Peu à peu le mont Fuji se découvre, c’est un véritable monstre face à nous, il impose le respect. Tu le salues, et j’en ris. Tout l’après-midi nous profitons des bains dans une belle sérénité, leur vapeur nous permet de jouer à cache-cache et nous nous amusons comme deux enfants, nus, vivants et heureux. Le déjeuner était un peu trop léger à mon goût et je te propose de manger un des onigiri préparés par les cuisinières avec du thé qu’elles nous ont laissé dans un thermos. Ils ont eux aussi un goût incomparable pour nos estomac vides. Nous nous installons sur une terrasse de bois à côté du bain à cinquante-cinq degrés. Nous n’avons même pas froid, nos corps sont réchauffés par les bains et un simple yukata suffit. Le soleil ne faiblit pas et je m’assoupis totalement rassérénée. Une boule de neige sur mon nez me réveille, tu ris bien fort. Je t’en renvoie, nous finissons par nous rouler dans la neige en nous battant. Je suis à moitié nue le ventre sur la neige et ton kimono est ouvert de la taille vers les cuisses contre ma cuisse je sens le frôlement de ta queue souple. J’en frémis. Tu me propose alors de nous réchauffer, tu remplis un petit baquet de bois avec de l’eau à cinquante-cinq degrés, tu me commandes de m’asseoir dans la neige. C’est un peu difficile mes fesses sont rapidement gelées. Tu commences à verser l’eau en commençant par mes pieds, puis mes genoux, puis mon dos. Tu écartes mes cuisses, tu me regardes. Tu retournes chercher de l’eau et tu poses un peu de neige à l’intérieur du baquet, lentement tu en laisses couler le contenu sur mon entre cuisse, sur ma chatte que tu contemples avec admiration. Tu me dis que tu la trouves belle et que c’est la tienne. Tu poses le baquet et tu ramasses un peu de neige. Tu confectionnes un petit bâton dur que tu roules entre tes doigts. Il est assez long et épais. Tu le passes d’abord sur mes lèvres, tu descends avec sur mes épaules. Tu touches le bout de mon sein droit déjà bien tendu. Le téton se durci, tu fais encore rouler le glaçon dessus puis tu y poses les lèvres pour le sucer. Tu as mon téton durci entre les lèvres et je vois par ton yukata entrouvert que cela te fait bander. Tu passes à mon second sein et tu agis de même. Je tends la main vers ta queue, mais tu l’arrêtes. « Non » dis-tu. Ce n’est pas le moment. Je te souris en riant mais tu as l’air très sérieux. Le glaçon fond assez vite. Tu ajoutes de la neige à nouveau pour lui rendre sa forme première. Tu le poses un instant et tu m’allonges face à toi sur la terrasse de bois. Je suis amusée par ce que tu es en train de faire et je te laisse le champ libre malgré le froid qui commence à me piquer le ventre. Tu frôles à plusieurs reprise mon pubis avec l’objet, puis le clitoris. Tu en fais tomber quelques gouttes entre les lèvres de ma chatte une nouvelle fois offerte à ta pleine vue. Tu viens lécher d’une langue légère ces gouttes et tu reprends ton trajet avec le glaçon. Tu le glisses entre mes lèvres, tu rafraîchis ma petite chatte lisse. J’ai un peu froid et je te le dis. Le baquet dans les mains, tu me réchauffes avec l’eau du bassin. Tu insistes sur mes seins puis tu me mets sur le ventre et tu fais couler l’eau brûlante sur mes fesses. Tu poses le glaçon entre mes fesses, il fond doucement. Tu écartes un peu mes cuisses et tu regardes l’eau s’écouler. Tu sors ta queue du yukata ; elle est imposante et tendue. Tu te caresses dans un mouvement lent et je regarde en tournant la tête tes va et vient. Tu viens te mettre face à moi pour me montrer. Tu me dis « Je me branle pour la beauté de tes fesses, pour ton cul si beau et tes seins délicieux. Je me branle pour ta chatte. » A t’entendre, j’en ai un frisson de plaisir, j’aime que tu admires mon corps. Je me mets à genoux face à toi. Je te vois mieux. Je pose un doigt sur ma chatte pour en trouver le clitoris durci par le froid. Je fais rouler le reste de glaçon, puis très excitée par la vue de ta bitte bien gonflée je me laisser aller. J’enfonce un doigt en doigt en moi pour accompagner la caresse, tu m’encourages, tu me demandes de montrer ma chatte. Je me lève et je me poste face à toi, presque collée à ton visage. Tu me dis de regarder ta queue que tu vas bientôt jouir, mais c’est moi qui gicle sur tes lèvres je jouis délicieusement par salves de mon cul à mes seins je suis secouée. Aussitôt tu plaques ta bouche à mon jet que tu bois. Tu bois ma jouissance, et à ton tour tu me dis que tu ne tiens plus, je vois le jet sortir de ta queue, je me jette à genoux pour te boire, je t’aspire et je te bois, chaud. C’est si bon. Tu t’allonges sur moi nos lèvres partagent nos fluides. Ta langue vient chercher un peu de ton jus alors que moi je goûte le tien. C’est voluptueux. Tu me prends dans tes bras, je grelotte un peu et nous glissons tous les deux dans un des bains chauds. Nous flottons dans l’eau au goût de citron, nos âmes sont jumelles à cet instant et flottent sur le même nuage de volupté.

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